Albert Ferland - Rêve

Publié le par Jonathan

Rêve

Les cheveux flottants et la gorge nue,
Au sein d'un val où j'étais seul,
Une femme est venue.

Calme, en traversant l'ombre d'un tilleul,
Elle s'embellit d'un sourire,
Quand elle me vit seul,

Et, parfumant l'air d'une odeur de myrrhe,
Elle vint s'asseoir près de moi,
Ne cessant de sourire.

Puis elle m'offrit, vibrante d'émoi,
Le baiser de sa lèvre rose,
En s'inclinant sur moi,

Les cheveux flottants, la bouche mi close.

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A
C' est très beau, j' aime beaucoup.  A bientôt
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