Théodore Agrippa d' Aubigné - Nos désirs sont d'amour la dévorante braise

Publié le par Jonathan

Nos désirs sont d'amour la dévorante braise,
Sa boutique nos corps, ses flammes nos douleurs,
Ses tenailles nos yeux, et la trempe nos pleurs,
Nos soupirs ses soufflets, et nos sens sa fournaise.

De courroux, ses marteaux, il tourmente notre aise
Et sur la dureté, il rabat nos malheurs,
Elle lui sert d'enclume et d'étoffe nos coeurs
Qu'au feu trop violent, de nos pleurs il apaise,

Afin que l'apaisant et mouillant peu à peu
Il brûle d'avantage et rengrège son feu.
Mais l'abondance d'eau peut amortir la flamme.

Je tromperai l'enfant, car pensant m'embraser,
Tant de pleurs sortiront sur le feu qui m'enflamme
Qu'il noiera sa fournaise au lieu de l'arroser.

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M
Quelle somptueuse poésie, un grand moment passé à le lire, une pure merveille, quel auteur Magnifique avec un grand "M".Un bien joli site avec des écrits sublimes. Bravo et bonne continuation.
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A
comme cet oiseau tu vas au loinje ne sais quel est ce recoinmes pas te cherchent en vainmes mots ne sont que vilainset pourtant l'espace dans mon coeurpour toi ne connait aucune langueuramitiès
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A
coucou, toujours pas là .. et pourtant n'entends tu pas la sonnette elle sonne et sonne encoremaistoujours pas là !!!
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A
point ne saurait les assouvir.Je chercherjour et nuitdans mes tendres tentationsun brin de muguet blanc.Tu es là et ta pensée lointainechavire mon coeur déjà en peineOh amour de mes maux inavouésJamais poésie ne saurait etre aussi douée !!amitiès dans un endroit caché de mon coeur
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